Du vêtement à la terre

Après avoir travaillé dans la mode pendant une dizaine d'années entre Paris et Londres, Justine décide en 2020 de s'orienter vers la céramique. "J'ai toujours été attirée par l'Art, que ce soit la mode, la peinture, la photographie, et je trouve que ce sont des moyens fabuleux de transmettre un message. Il m'aura fallu presque 30 ans pour trouver le medium qui me correspond."

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Suite à un stage de 3 mois et beaucoup de recherches et d'apprentissage en autodidacte, Justine décide de créer Beramics - contraction de Beral, son nom de famille, et "ceramics" - en mars 2021. "C'est parti d'une blague, et finalement j'ai trouvé le nom facile à retenir et à prononcer peu importe la langue."

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Commence alors la fabrication des premières pièces commerciales, essentiellement utilitaires, des premières collaborations avec des restaurateurs, et des premiers projets personnels. "Trouver sa patte demande beaucoup de temps et de patience, et j'ai commis des erreurs qui ont toutes été extrêmement formatrices, aussi bien en création artistique qu'en stratégie commerciale. L'avantage de la céramique et de l'entreprenariat est qu'on ne fini jamais d'apprendre et d’expérimenter."

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Mêlant sa passion pour le dessin à celle de la céramique, les pièces de Justine sont des designs purs, équilibrés et intemporels, remplis de poésie. "Que ce soit un vêtement ou une œuvre, je n'achète que les objets qui me font ressentir quelque chose, et c'est exactement ce que je cherche à faire au travers de mes poteries, aussi bien par la couleur, que la forme, ou encore le dessin. Quand mon travail émeut ou inspire quelqu'un, c'est la plus belle récompense."